Vieux métiers
  

Les vieux métiers

Voici quelques unes des définitions de vieux métiers dont nous relevons régulièrement les appellations sur les documents consultés lors de nos recherches généalogiques.
Cette liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut !

Sinon voir l'excellent site vieuxmetiers

ou geneanet

ou genealogie.com

ou GeneaWiki

ou l'encyclopédie Diderot et d'Alembert en consultation libre

ou ENCCRE (plus riche en informations)


Bourrelier - Sellier
Bourreliers - Selliers
 
   
Garde-Champêtre
Garde-Champêtre
 
laboureur

La frontière entre le statut de laboureur et celui de cultivateur est très mince et diffère selon l’époque et le lieu.

Avant la période révolutionnaire, le laboureur est le plus souvent un paysan qui possède sa parcelle et exploite plusieurs hectares. Il a un cheval ou des bœufs et une charrue qui lui permettent de retourner la terre et d’effectuer tous les travaux de labourage.

Dans certaines régions, il est coutumier qu’il offre ses services à ses voisins. Les plus riches sont possesseurs d’un cheptel, d’outils agricoles et emploient des domestiques et des journaliers agricoles.

Mais la situation du laboureur pauvre est assez proche de celle du journalier. Ils sont appelés parfois laboureur à bras, qui n’ont d’autres moyens de travail que ceux-ci.

Le cultivateur désigne celui qui cultive la terre, le plus souvent pour le compte d’un propriétaire. Le terme apparaît dans les actes, vers le milieu du XVIIIe siècle et petit à petit va supplanter celui de laboureur.

Marie Hélène LERAY, généalogiste à Nantes
Trésorière du SYGENE

marins

compagnie des Indes : inventairte de 282 navires de 1664 à la révolution

disparus en mers

mendiant Qu'était-ce qu'un "mendiant" ?

Cette semaine, une question d'Annick LEVACHER :

Sur deux actes de décès différents concernant mes ancêtres est noté "mendiant" (je pense en tant que profession) alors qu'ils sont décédés à leur domicile, donc pas indigents au sens actuel du terme ?!...
Etant donné l'âge du décès, cela peut-il vouloir dire "retraité" ?

« Mendiant » ne signifie en aucun cas retraité et n’est pas non plus synonyme de vagabond.
Autrefois, il n’y avait ni Sécurité Sociale, ni caisse de retraite ; nos ancêtres travaillaient très au-delà de 60 ans ; quand ils le pouvaient.
Par exemple, une veuve, tout en conservant son domicile, et bien qu’ayant des enfants, mais très pauvres, pouvait être amenée à mendier pour pouvoir survivre.

Une maladie, une mauvaise récolte pouvaient très rapidement faire basculer la vie d’un ancêtre proche de la misère, et le transformer en mendiant.

Plus qu’une profession à proprement parler, il s’agissait d’une activité, reconnue, qui permettait à la personne de vivre ; souvent parce que sa condition ou sa santé ne lui permettait plus de travailler, et qu’elle se trouvait seule.

On trouve même parfois des testaments passés par des mendiants, voire quelques contrats de mariage entre mendiants.

Il faut se remettre dans Le contexte d’une époque où l’économie se vivait en autarcie et où « un sou était un sou ».


Jean Bernard LAURENT
Généalogiste professionnel à Saint Bel (69)
Pour la CSGHF

source : Geneanet

Montreur d'ours
Montreur d'ours
 
employé de l'octroi
perceveur de taxe de la ville
des aieux et des hommes
paysans statut social
sabotier  
Sieur Que signifie le terme "Sieur"

une question de Pierre Roch De La Maindrelle :

J'aimerais savoir la signification sur un nom de l'adjonction de "sieur". Pour exemple, suite à des recherches sur l'origine de mon nom je retrouve en 1580 Roch sieur De La Maindrelle, fils de Roch sieur Des Fours.
Constat fait pour la Bretagne (exemple à Lamballe, Maroué et Moncontour dans le 22) :
Au 17ème et 18ème siècle, on constate que le prêtre, lors des baptêmes et mariages emploie "Sieur" pour l'écuyer, les marchands et artisans mais n'utilise pas de « Sieur » pour les gens simples (journaliers, travailleurs, paysans).

On note aussi une rédaction des actes avec moins d’emphase dans les paroisses plus rurales par rapport aux bourgades avec artisans et commerçants aisés. Dans ces paroisses pauvres, Le mot Sieur est peu utilisé et réservé aux nobles.

Sieur est souvent suivi du lieu de résidence de l’intéressé. Une liste des syndics de Lamballe au 17ème siècle est parlante à ce sujet. Les sieurs du Clos, de la Falaise, du Tertre, Des Landes, du Plessis ne sont pas nobles mais on les nomme en ajoutant à leur nom de famille celui de leur résidence ou de leurs terres.

Pour les nobles avec une particule, Sieur Untel ou Messire Untel est complété par l'expression "Seigneur du dit lieu". Cette expressionest courante puisque c'est l'appellation de sa demeure et de ses terres.

Dans les actes notariés de la fin du 18ème siècle, dans le corps du texte, Le mot Sieur est employé couramment et là on se rapproche du "Monsieur" de nos jours.

En résumé, Le mot Sieur révèle un rang social élevé mais n'a pas de relation systématique avec Seigneur qui reste un terme juridique lié à la noblesse ; cela dit tout est à nuancer selon les époques et les régions.

Alain DUPAS généalogiste à Nantes (44)
Pour la CSGHF

source : Geneanet

Vanniers
Vanniers
 

source : AFG

mise à jour le 22 août 2020